Les acheteurs, propriétaires et locataires recherchent de plus en plus des logements respectueux de l’environnement, économes en énergie, voire producteurs, construits avec des matériaux renouvelables et locaux : les maisons éco-responsables.

Importance de la performance énergétique

Au-delà de la démarche environnementale, la performance énergétique de votre logement a un impact direct sur votre consommation d’électricité. Les maisons écologiques représentent également un avantage financier pour leurs occupants. En effet, le coût de l’énergie augmente en moyenne deux fois par an, comme le montre le prix du kWh d’électricité chez EDF, le tarif réglementé. Réduire la consommation d’énergie de son logement ou produire sa propre énergie permet donc des économies significatives.

 

Types de maisons éco-responsables

La définition d’une maison éco-responsable est large et englobe toute habitation conçue ou adaptée pour minimiser son impact environnemental. Certains usagers privilégient la gestion de l’énergie, d’autres se concentrent sur le choix des matériaux et des équipements installés, ainsi que leur recyclabilité.

Pour atteindre cet objectif, il est possible de rénover une maison existante ou d’en construire une nouvelle. Que ce soit en conservant une forme classique ou en optant pour des techniques de construction moins conventionnelles, les solutions pour minimiser l’impact environnemental sont infinies.

 

Adapter une maison classique avec des équipements écologiques

Ces dernières décennies, la préoccupation pour la consommation d’énergie a augmenté. Les normes en la matière se renforcent chaque année, et les nouvelles constructions deviennent de plus en plus écologiques. Cependant, les maisons construites selon d’anciennes normes ne doivent pas forcément être démolies. De nombreux équipements écologiques sont conçus pour s’adapter aux anciennes constructions, améliorant ainsi l’empreinte énergétique du logement.

L’isolation

Pour les rénovations importantes, on peut isoler les murs par l’intérieur avec des plaques de plâtre ou d’OSB, ou par l’extérieur en refaisant la façade. De même, différents isolants (laine de verre, laine de roche, laine de bois) peuvent être utilisés sous les toitures existantes ou entre la charpente et la couverture (sarking).

La laine de bois assure un meilleur confort d’été que les autres isolants, car elle a un déphasage plus important.

L’isolation par l’intérieur est la méthode la plus courante pour plusieurs raisons :

– Coût moindre, car elle ne nécessite pas de matériel spécialisé.

– Conservation de la façade d’origine et du caractère de la maison.

– Installation faisable par les particuliers.

– Opportunité de refaire le réseau électrique et de passer les gaines dans l’épaisseur de l’isolation.

Les anciennes fenêtres en bois ou en aluminium sont souvent des ponts thermiques. Les menuiseries modernes, fabriquées avec des matériaux plus stables et des joints hermétiques, limitent les déperditions de chaleur ou de fraîcheur et augmentent le confort.

Toutefois, les bâtis des anciennes menuiseries peuvent être intégrés à la maçonnerie, ce qui rend leur retrait compliqué voire dangereux sans expertise. Beaucoup de fabricants proposent maintenant des menuiseries “de rénovation” où seule la partie mobile de la fenêtre est remplacée, le bâti existant restant en place.

Le Mode de Chauffage

Les anciennes chaudières à fioul, à propane ou à gaz sont non seulement énergivores mais aussi polluantes par rapport aux modèles actuels. Grâce à une meilleure isolation thermique, les besoins en chauffage diminuent considérablement. Il est donc opportun de remplacer votre système de chauffage par des technologies plus modernes.

La pompe à chaleur est très appréciée pour sa capacité à chauffer de grandes surfaces tout en nécessitant peu de travaux d’installation, contrairement au chauffage au sol qui reste néanmoins populaire. Si votre logement nécessite peu de chauffage ou si vous souhaitez réduire l’utilisation de votre système existant, le poêle à bois (qu’il soit à bûches ou à granulés) est une excellente alternative. Il diffuse une chaleur efficace et douce, similaire à celle des cheminées, avec moins de risques d’incendie et de fumée. Cependant, son installation requiert une position stratégique dans le logement pour assurer une bonne circulation de l’air via la gaine d’évacuation.

Pour les petits logements nécessitant peu de radiateurs ou pour les salles de bain, les radiateurs électriques restent une option viable. Par ailleurs, les collectivités, résidences ou regroupements de particuliers peuvent opter pour un réseau de chaleur. Ce système consiste à installer une unité de production de chaleur qui transfère cette chaleur aux bâtiments connectés via un fluide caloporteur (généralement de l’eau ou de la vapeur). Ce mode de chauffage est avantageux sur le plan environnemental, car une seule unité de production peut alimenter plusieurs bâtiments.

Production d’Énergie

L’un des investissements les plus impactants pour réduire l’empreinte environnementale d’un logement est l’installation d’une cellule de production d’électricité renouvelable. Le mode de production le plus courant est les panneaux solaires, mais selon la configuration du terrain, on peut aussi envisager une éolienne (de taille adaptée au logement) ou une installation hydraulique si un cours d’eau est présent.

Les panneaux solaires peuvent être installés sur une maison déjà construite. Leur raccordement au système électrique de la maison se fait simplement au niveau du compteur électrique et nécessite peu de travaux. Pour une installation solaire en autoconsommation totale, il n’est pas nécessaire de la faire raccorder par le gestionnaire de réseau. En moyenne, les panneaux solaires peuvent couvrir jusqu’à 50% des besoins en électricité d’un logement, et cette part augmente lorsque le logement est économe. Cela permet de réduire les coûts de fonctionnement du foyer et la quantité d’énergie produite par les centrales électriques.

 

Construire une Maison Classique avec des Matériaux Écologiques

Certaines familles préfèrent construire une maison neuve pour contrôler les matériaux utilisés, optimiser l’implantation pour la gestion de la température, ou encore installer les réseaux souhaités.

L’Implantation de la Maison

Lors de la conception des plans, il est judicieux de prendre en compte l’orientation de la maison. En plaçant les pièces à vivre côté sud et les chambres côté nord, on concentre la chaleur dans les espaces les plus utilisés, réduisant ainsi la consommation énergétique. De plus, la pente du toit doit être calculée en fonction des conditions climatiques locales (pluie, neige, vent). Si l’installation de panneaux solaires est prévue, il est possible d’optimiser la pente et la surface du toit. Les tuiles photovoltaïques, bien que coûteuses, sont très discrètes et peuvent être une option intéressante pour économiser sur le coût de la toiture initiale.

 

Optimiser les Réseaux de Chauffage, d’Eau et d’Électricité dans les Constructions Neuves

 

Le chauffage au sol connaît un véritable engouement, non seulement pour son efficacité à maintenir une température homogène dans les pièces, mais aussi pour son design épuré qui libère les murs des radiateurs traditionnels. Ce système moderne, souvent connecté à une application mobile, permet un contrôle facile et précis de la température ambiante. Contrairement aux radiateurs, il chauffe uniquement l’espace utilisé par les occupants, éliminant ainsi le gaspillage de chaleur au niveau du plafond.

Avantages et Inconvénients de l’Installation du Chauffage au Sol

Installer un chauffage au sol nécessite de couler une nouvelle dalle sur l’ensemble de l’étage concerné, ce qui peut représenter un défi pour les logements déjà construits. Cependant, dans le cadre d’une construction neuve, cette contrainte disparaît : il suffit d’intégrer le système de chauffage au sol avant de couler la chape finale, une étape prévue dans tous les cas lors de la construction.

Utilisation de l’Eau de Pluie dans les Réseaux Domestiques

Les nouvelles régulations permettent désormais d’utiliser l’eau de pluie récupérée pour alimenter les toilettes, les espaces extérieurs et même les lave-linges (à condition d’utiliser un filtre désinfectant approprié). En planifiant judicieusement l’emplacement du récupérateur d’eau de pluie lors de la construction d’une maison neuve, il est possible de créer un réseau dédié à ces usages, réduisant ainsi la consommation d’eau potable.

Éclairage Intelligent pour une Meilleure Efficacité Énergétique

Les maisons modernes bénéficient souvent de deux types d’éclairage dans les espaces de vie comme le salon et les chambres : un éclairage central puissant et un éclairage indirect plus doux et écoénergétique. Installer ces systèmes de lumière lors de la construction est nettement plus simple et permet de créer des ambiances lumineuses variées tout en optimisant la consommation d’énergie.

Maisons Écologiques et Alternatives pour une Vie Plus Naturelle

Face à une prise de conscience écologique croissante, les maisons alternatives et proches de la nature attirent de plus en plus de passionnés. Ces habitations, souvent de petite taille et autoconstruits, utilisent des matériaux naturels et peu transformés.

Kerterres : Habitations en Forme de Dôme

Les Kerterres, petites maisons en forme de dôme, ont vu le jour à la fin des années 90. Construites avec un socle de pierre pour éviter l’humidité, elles sont composées de mèches de chanvre trempées dans la chaux et le sable. Ces maisons écologiques peuvent être équipées de panneaux solaires pour l’électricité, d’un chauffage au bois, et utilisent l’eau de pluie et des toilettes sèches pour répondre aux besoins d’hygiène.

Matériaux Éco-Responsables pour la Construction de Maisons Durables

La construction de maisons écologiques repose sur des matériaux naturels et durables tels que le bois, la paille, la terre, le chanvre et la pierre. Ces matériaux jouent un rôle essentiel dans la réduction de l’empreinte carbone et la promotion de la durabilité.

Le Bois : Un Matériau Écologique et Performant

Le bois est le choix privilégié pour les maisons éco-responsables. Ce matériau, à la fois recyclable et renouvelable, offre une isolation 15 fois supérieure à celle du béton. Pour garantir une gestion durable, il est crucial de choisir des fournisseurs locaux et de s’assurer que le bois provient de forêts certifiées, où les arbres abattus sont systématiquement replantés. En France, bien que seulement 7 % des maisons soient en bois, ce chiffre augmente annuellement de 15 %.

La Paille : Une Isolation Naturelle et Efficace

Les bottes de paille compactes sont idéales pour remplir les cloisons en bois, offrant une isolation thermique exceptionnelle grâce à l’air emprisonné entre les brins. La paille peut également être incorporée dans d’autres mélanges pour renforcer les structures, similaire au béton fibré.

La Terre : Une Solution Traditionnelle et Écologique

La terre, transformée en briques solides, permet de construire des murs résistants qui régulent l’humidité intérieure et limitent les échanges thermiques. Utilisée dans divers mélanges, elle permet de façonner des structures de formes variées, qui deviennent robustes une fois sèches.

Le Chanvre : Un Matériau Durable et Peu Exigeant

Le chanvre, nécessitant peu d’entretien et sans pesticides, se mélange à la chaux pour créer une pâte utilisée dans la construction. Une fois sec, ce mélange devient très solide et peut être protégé des intempéries avec un simple enduit à la chaux.

La Pierre : Une Durabilité Inégalée

La pierre naturelle, contrairement à la pierre reconstituée, nécessite 100 fois moins d’énergie pour son extraction comparé à la production de béton. Ce matériau non toxique et résistant aux intempéries est également extrêmement durable. Cependant, étant non renouvelable, son utilisation doit être modérée, en privilégiant les pierres de seconde main.

 

Les Dénominations des Maisons Respectueuses de l’Environnement

Pour identifier et distinguer les maisons écologiques, plusieurs termes spécifiques sont utilisés.

Maison Bioclimatique : Harmonie avec l’Environnement

Une maison bioclimatique est conçue pour s’intégrer harmonieusement dans son environnement, utilisant des matériaux locaux et respectant les conditions climatiques. Les critères principaux sont la sobriété énergétique, l’intégration harmonieuse avec le milieu environnant, et l’utilisation de matériaux durables et recyclables.

Maison à Énergie Positive : Autonomie Énergétique

Une maison à énergie positive produit autant, voire plus, d’énergie qu’elle n’en consomme grâce à des équipements comme les panneaux solaires photovoltaïques ou thermiques et les pompes à chaleur. Ce modèle est aussi adopté par certaines copropriétés, qui utilisent l’énergie produite pour les parties communes et vendent l’excédent pour financer d’autres charges.

 

Comprendre les Bâtiments Passifs

Les bâtiments passifs sont conçus pour minimiser les besoins de régulation de température, rendant inutiles les systèmes de chauffage traditionnels comme les radiateurs ou la climatisation. Ces constructions écologiques nécessitent parfois seulement un chauffage d’appoint.

D’après la Fédération Française de la Construction Passive, un logement passif doit consommer annuellement au maximum 15 kWh/m² pour le chauffage. Cette donnée peut varier en fonction de l’énergie utilisée pour le chauffage d’appoint. Les bâtiments passifs se distinguent par une isolation supérieure, une maîtrise impeccable des ponts thermiques et l’utilisation fréquente de la VMC double flux, qui favorise une meilleure entrée d’air chaud par rapport à la sortie d’air froid.

 

La Norme Bâtiment Basse Consommation (BBC)

La norme Bâtiment Basse Consommation (BBC) définit les critères pour classer un bâtiment comme étant économe en énergie. Cette norme est obligatoire pour toutes les nouvelles constructions depuis 2013.

Pour qu’un bâtiment soit classé BBC, sa consommation énergétique ne doit pas dépasser 50 kWh/m²/an. En outre, les plafonds des immeubles doivent présenter des fuites d’air inférieures à 1 m³/h, tandis que pour les maisons individuelles, cette limite est de 0,6 m³/h. Ces exigences strictes garantissent que les bâtiments répondent aux standards élevés de performance énergétique.

 

Les Classes Énergétiques des Bâtiments

Afin de comparer la consommation énergétique des logements, des classes énergétiques ont été introduites. La classe énergétique d’un bâtiment est déterminée par le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE), un document obligatoire lors de la vente ou de la mise en location d’un logement.

 

Classe énergétique Type de logement Consommation d’énergie
A Maison très économe, considérée comme bâtiment très économe Moins de 70 kWh/m²/an
B Maison économe Entre 71 et 110 kWh/m²/an
C Logement ayant de bonnes performances énergétiques Entre 111 et 180 kWh/m²/an
D Logement à consommation moyenne Entre 181 et 250 kWh/m²/an
E Logement énergivore Entre 251 et 330 kWh/m²/an
F Logement très énergivore, considéré comme très énergivore Entre 331 et 420 kWh/m²/an
G Logement extrêmement énergivore, considéré comme extrêmement énergivore Plus de 420 kWh/m²/an

 

Les Acteurs Clés de la Construction d’une Maison Écoresponsable

Pour accompagner les particuliers dans la construction d’une maison écologique, plusieurs corps de métiers interviennent de manière essentielle.

Architectes et Bureaux d’Études : Les Premiers Conseillers

Les architectes sont les premiers professionnels à guider les particuliers dans l’élaboration de leur projet. Que ce soit pour une rénovation ou une construction neuve, ils vérifient la faisabilité des idées et leur pertinence, et proposent des alternatives plus durables si nécessaire. Grâce à leur expertise, ils assurent le respect des normes de construction, des exigences du PLU (Plan Local d’Urbanisme) de la commune, et des étapes cruciales pour la réalisation du projet. En outre, les architectes suivent de près l’avancée des travaux, garantissant leur conformité avec les plans prévus.

Vendeurs de Matériaux Écologiques : Des Conseils Précieux pour un Impact Réduit

Lors de l’achat des matériaux nécessaires aux travaux, les vendeurs jouent un rôle primordial dans l’impact environnemental du projet. Presque tous les matériaux, même le béton, sont disponibles dans des versions écologiques : briques écologiques, matériaux recyclés et recyclables, produits à faibles émissions nocives, matériaux naturels ou biosourcés, etc. De plus, choisir des matériaux locaux contribue à réduire la pollution liée au transport et à respecter les normes de qualité européennes.

Corps de Métiers Spécialisés : Des Experts Techniques Indispensables

Les corps de métiers spécialisés, tels que les chauffagistes, plombiers et électriciens, sont les mieux placés pour répondre aux questions techniques spécifiques des projets écologiques. Un chauffagiste, par exemple, aidera les particuliers à choisir le mode de chauffage le plus adapté, en tenant compte des contraintes techniques du logement. De même, un plombier évaluera la faisabilité de l’installation d’un réseau d’eau pluviale, tandis qu’un électricien optimisera les circuits électriques.

 

Le Coût d’une Maison Écologique : Investissement et Rentabilité

Établir un coût moyen pour la construction ou la rénovation d’une maison écologique est complexe, car cela dépend de la qualité des équipements choisis, de la complexité de l’installation, et du recours ou non à des professionnels pour les travaux.

En Rénovation : Une Variation selon les Projets

Le coût d’une rénovation écologique varie en fonction des matériaux utilisés, des prestataires choisis, des contraintes spécifiques du logement et de son état initial. En moyenne, le tarif pour une rénovation basique est de 200 à 450 €/m². Des coûts supplémentaires sont à prévoir pour des rénovations plus importantes : entre 10 000 et 20 000 € pour la plomberie, l’électricité ou la charpente, et environ 18 000 € pour l’installation d’une pompe à chaleur.

En Construction Moderne : Un Investissement pour l’Avenir

Le coût d’une maison écologique clé-en-main dépend largement de sa classe énergétique. Améliorer cette classe nécessite souvent des équipements plus coûteux. En moyenne, le prix d’une maison écologique est de 10 à 25% supérieur à celui d’une construction classique. Cependant, cet investissement initial est rapidement compensé par les économies d’énergie et les subventions disponibles pour les projets écologiques.

Type de construction Coût moyen au m2
Maison BBC ou passive Entre 1 200 et 1 800 €
Maison bioclimatique Entre 1 500 et 2 500 €
Maison active Entre 1 500 et 3 500 €

La construction d’une maison écologique représente un investissement important, mais elle offre des avantages considérables en termes de durabilité et d’efficacité énergétique. Le coût de cette construction dépend de plusieurs facteurs, notamment la qualité des finitions et les matériaux utilisés. Dans cet article, nous détaillons les différents coûts associés aux maisons écologiques ainsi que les subventions disponibles pour soutenir ces projets.

 

Coût des Maisons Écologiques

Le coût des maisons écologiques varie selon le niveau de finition :

– Maison écologique d’entrée de gamme : 1 000 à 1 200 €/m²

– Maison écologique avec finitions intermédiaires : 1 200 à 1 500 €/m²

– Maison écologique haut de gamme : 1 800 à 2 000 €/m²

 

Maisons en Bois et en Paille

Les constructions en bois et en paille sont des options populaires pour les maisons écologiques :

– Maisons en bois : 1 500 à 3 000 €/m²

– Constructions en paille : 1 000 à 1 800 €/m²

 

Les Constructions Alternatives

Les constructions alternatives offrent des solutions économiques et souvent innovantes. Voici quelques exemples et leurs coûts approximatifs :

– Maison préfabriquée : 700 €/m²

– Maison Earthship : 500 €/m²

– Yourte : environ 5 000 €

– Maison-container : environ 10 000 €

– Tiny House : environ 15 000 €

– Van aménagé : entre 10 000 et 30 000 €

 

Aides et Subventions pour les Maisons Écologiques

La réduction des émissions de CO2 des bâtiments est une priorité, ce qui se traduit par la disponibilité de diverses aides et subventions pour la rénovation et la construction écologiques.

MaPrimeRénov’

MaPrimeRénov’ est une aide importante gérée par l’Anah (Agence nationale de l’habitat), visant à améliorer la performance énergétique des logements en France. Elle soutient financièrement les foyers souhaitant réaliser des rénovations, à condition d’entreprendre au moins deux actions qui améliorent l’isolation thermique et permettent de gagner au moins deux classes de DPE (Diagnostic de Performance Énergétique).

Travaux Subventionnés par MaPrimeRénov’

Les travaux éligibles à cette aide se répartissent en sept catégories principales :

  1. Isolation thermique : isolation des murs, toitures, planchers, combles, toits-terrasses, etc.
  2. Ouvertures sur l’extérieur : portes d’entrée, fenêtres à double ou triple vitrage, volets roulants, etc.
  3. Système de chauffage : chauffage solaire, chaudières à biomasse, inserts, poêles, pompes à chaleur, radiateurs, thermostats, etc.
  4. Eau chaude sanitaire : chauffe-eau électriques, thermodynamiques, solaires, etc.
  5. Ventilation : systèmes de ventilation mécanique contrôlée (VMC) double-flux, hygroréglables, autoréglables, etc.
  6. Confort d’été : protections solaires pour parois vitrées, brasseurs d’air, etc.
  7. Autres travaux divers : toutes les interventions visant à réduire la consommation énergétique du logement.

 

Montant de l’Aide

Le montant pris en charge par MaPrimeRénov’ varie en fonction des revenus du foyer et de l’efficacité énergétique des travaux effectués. La subvention peut couvrir de 30 % à 90 % des coûts, avec un plafond des travaux pris en compte allant de 40 000 à 70 000 €.

 

Catégorisation des Foyers

Les foyers sont classés par couleur en fonction de leurs revenus et de leur composition. Cette catégorisation détermine le montant de l’aide auquel ils peuvent prétendre.

Nombre de personnes Bleu Jaune Violet
Hors IDF Île-de-France Hors IDF Île-de-France Hors IDF Île-de-France
1 17 009 € 23 541 € 21 805 € 28 657 € 30 549 € 40 018 €
2 24 875 € 34 551 € 31 889 € 42 058 € 44 907 € 58 827 €
3 29 917 € 41 493 € 38 349 € 50 513 € 54 071 € 70 382 €
4 34 948 € 48 447 € 44 802 € 58 981 € 63 235 € 82 839 €
5 40 002 € 55 427 € 51 281 € 67 473 € 72 400 € 94 844 €
par personne

supplémentaire

+5 045 € +6 970 € +6 462 € +8 486 € +9 165 € +12 006 €

Les foyers français cherchent constamment des moyens d’améliorer l’efficacité énergétique de leurs habitations. La rénovation énergétique est une étape clé pour réduire les dépenses énergétiques et améliorer le confort. Pour aider les ménages dans cette démarche, différentes catégories de soutien financier ont été mises en place. Parmi elles, la catégorie Rose se distingue pour les foyers ayant des revenus supérieurs aux plafonds de la catégorie Violet. Explorons ensemble ce que cela signifie et comment ces plafonds et proportions de prise en charge sont déterminés.

Nombre de classes DPE gagnées Plafond de travaux (HT) Profils

bleus

Profils

jaunes

Profils

violets

Profils

roses

2 40 000 € 80 % 60 % 45 % 30 %
3 55 000 € 80 % 60 % 50 % 35 %
4 70 000 € 80 % 60 % 50 % 35 %

Les logements classés “passoires thermiques” (classe F ou G) bénéficient d’un bonus de 10 % supplémentaires si, après travaux, ils atteignent au moins la classe D. Cette mesure vise à encourager les rénovations énergétiques profondes et à améliorer l’efficacité énergétique des habitations les plus énergivores.

La subvention pour les travaux de rénovation énergétique est limitée à un pourcentage spécifique du montant total des travaux TTC, variant selon le profil du bénéficiaire :

– Profil bleu : 100 %

– Profil jaune : 80 %

– Profil violet : 60 %

– Profil rose : 40 %

 

Certificats d’Économie d’Énergie (CEE) : Un Appui Financier pour les Travaux Énergétiques

 

Fonctionnement du Dispositif CEE

Les Certificats d’Économie d’Énergie (CEE) permettent aux fournisseurs d’énergie de financer des travaux visant à améliorer la performance énergétique des logements. Ce dispositif couvre une partie des travaux standards et inclut un bonus “Coup de pouce” pour les projets de chauffage et d’isolation, à condition que ces travaux fassent partie d’une rénovation importante.

Types de Financement Offerts

Les fournisseurs d’énergie peuvent proposer divers types de financement : primes, bons d’achat, réductions, etc. Les conseillers France Rénov’ accompagnent les particuliers dans la constitution de leur dossier, étant donné que les conditions varient selon chaque fournisseur. Il est fortement recommandé de solliciter leur aide.

Cumul avec MaPrimeRénov’

Dans certains cas, le dispositif CEE peut être cumulé avec MaPrimeRénov’, offrant ainsi un soutien financier supplémentaire aux particuliers pour leurs travaux de rénovation énergétique.

 

Prime à l’Autoconsommation : Une Incitation pour les Panneaux Solaires

 

Avantages de l’Autoconsommation

L’autoconsommation est le moyen le plus écologique de consommer l’énergie produite par des panneaux solaires, réduisant les pertes d’énergie et les coûts de transport de l’électricité.

Conditions de la Prime à l’Autoconsommation

Une prime est accordée un an après la mise en service des installations solaires photovoltaïques. Pour les installations de plus de 9 kWc, 80 % de la prime est versée la première année, puis 5 % par an pendant les quatre années suivantes.

Montant de la Prime selon la Puissance des Panneaux

– Jusqu’à 3 kWc : 300 €/kWc

– Jusqu’à 9 kWc : 230 €/kWc

– Jusqu’à 36 kWc : 200 €/kWc

– Jusqu’à 100 kWc : 100 €/kWc

 

L’Éco-PTZ (Prêt à Taux Zéro) : Faciliter le Financement des Travaux

 

Principe de l’Éco-PTZ

L’Éco-PTZ permet aux foyers de financer des travaux de rénovation énergétique sans payer d’intérêts. Ce prêt est proposé par des banques et sociétés de financement ayant signé une convention avec l’État, telles que le Crédit Foncier, Natixis, et bien d’autres.

Plafonds du Prêt en Fonction des Travaux

Le montant du prêt dépend du nombre et de la nature des travaux réalisés :

– Action sur les parois vitrées : jusqu’à 7 000 €

– Autre action : jusqu’à 15 000 €

– Deux actions : jusqu’à 25 000 €

– Trois actions ou plus : jusqu’à 30 000 €

 

En conclusion, divers dispositifs et aides financières sont disponibles pour encourager et soutenir les travaux de rénovation énergétique des logements. De la prime à l’autoconsommation à l’Éco-PTZ, chaque aide a des conditions spécifiques et des avantages distincts, permettant aux particuliers de choisir les solutions les plus adaptées à leurs besoins. Pour maximiser ces aides, il est conseillé de se faire accompagner par des professionnels comme les conseillers France Rénov’.

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